Être dans une démarche qui tend au zéro déchet signifie souvent chercher des alternatives aux produits « tout fait » que nous proposent les supermarchés, et les cosmétiques en font évidemment partie. Les novices que nous sommes avons décidé de nous lancer dans la confection d’un déodorant maison pour premier test.
Depuis, nous avons beaucoup appris sur les déodorants, leurs composants, et l’efficacité recherchée. Nous partageons donc avec vous notre retour d’expérience, nos recettes et … nos ratés.
Contenu de l'article
Déodorant ou anti-transpirant ?
Avant de vous lancer dans la confection de votre déodorant maison, il est important de faire le point sur quelques concepts.
Tout d’abord, la transpiration est un phénomène naturel permettant de réguler la température du corps et est totalement inodore. L’odeur de transpiration vient en réalité des bactéries qui se développent grâce à la sueur des zones chaudes du corps. Et pourtant, au rayon « Hygiène » de nos supermarchés, de plus en plus de produits efficaces 24h, 48h voire même 72h sont proposés. Evidemment, ceux-ci sont tous anti-transpirants, c’est-à-dire qu’ils bloquent au moins en partie le phénomène de transpiration. Comment ? Grâce aux sels d’aluminium, qui resserrent les pores de la peau.
Là, deux questions se posent : Pourquoi bloquer un comportement naturel du corps humain ? Et pourquoi appliquer sur nos aisselles des composants qui font polémique et dont l’impact néfaste sur la santé est très questionné ?
Depuis plusieurs années, nous faisions en sorte d’utiliser des déodorants sans sel d’aluminium. Il ne s’agissait donc pas d’anti-transpirants et ils n’avaient pour rôle que de masquer l’odeur de transpiration en agissant sur les bactéries qui la provoque ou en emprisonnant la dite odeur. Mais les sels d’aluminium ne sont malheureusement pas le seul composant des déodorants classiques potentiellement néfaste. Les parabens participent par exemple au dérèglement hormonal, ce qui est loin d’être réjouissant.
Pour ces raisons, mais aussi afin de réduire nos déchets au maximum à bord de Kerguelen, nous avons donc décidé de nous tourner vers les déodorants 100% naturels faits maison. Vous l’aurez compris : il n’est pas question ici de fabriquer un anti-transpirant mais plutôt d’agir sur les bactéries et de neutraliser au maximum les odeurs qu’elles provoquent.
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Où trouver les ingrédients pour fabriquer un déodorant maison ?
C’est définitivement la première question que je me suis posée. J’imaginais des mélanges savants d’ingrédients rares et je croyais qu’acheter ces ingrédients serait un vrai casse-tête. Mais pas du tout. Si certains ingrédients comme le bicarbonate de soude ou la maïzena se trouvent dans la majorité des cuisines, d’autres telles que l’huile de coco ou le gel d’aloe vera sont peut-être déjà présents dans votre salle de bain. Mais si ça n’est pas le cas, aucun souci. Les ingrédients nécessaires pour réaliser nos recettes de déodorants maison sont très simples à trouver.
Commençons pas les ingrédients les plus répandus : le bicarbonate de soude et la maïzena. Vous les trouverez dans n’importe quelle grande surface ou droguerie. Veillez cependant à utiliser du bicarbonate de soude alimentaire car les grains sont plus fins.
Les bases liantes de chaque recette (huile de coco et gel d’aloe vera) se trouvent très facilement en magasin bio ou en parapharmacie. Il est important de prendre des produits de qualité, les plus vierges possibles, et issus de l’agriculture biologique. Par exemple, si vous possédez de l’huile de coco sans odeur, il est très probable qu’il ne s’agisse pas de la version « première pression à froid » (ou « huile de coco vierge non raffinée ») et que ses propriétés en soient réduites.
Les magasins bio et parapharmacie disposent également d’un large choix d’huiles essentielles, d’hydrolats, d’huiles végétales et de conservateurs naturels. Vous devriez donc être en mesure d’y trouver tout le nécessaire pour réaliser nos recettes de déodorants maison. Si ça n’est pas le cas, les sites de Slow Cosmétique, d’Aroma-Zone, de Bioflore et d’Onatera sont des petites mines d’or.
Enfin, pensez récup’ et zéro déchet pour vos contenants. Vous avez très certainement un bocal en verre, un ancien contenant de cosmétique, ou même un déodorant roll-on sur le point d’être fini dans vos placards. Nettoyez-les et réutilisez-les pour votre déodorant maison.
Si vous n’êtes pas à l’aise en cuisine ou n’avez jamais fait vos cosmétiques maison, pas de souci. Les recettes de déodorants de cet article sont très faciles à fabriquer. Le plus long est la stérilisation préalable des contenants et ustensiles, c’est dire !
Important
Avant de confectionner n’importe quel cosmétique maison, il est nécessaire d’avoir un plan de travail propre, de se laver les mains et de nettoyer puis de désinfecter avec de l’alcool à 70 degrés ou de stériliser vos ustensiles et contenants en les faisant tremper dans l'eau bouillante pendant 10 minutes. Vous éviterez ainsi la prolifération de germes dans vos cosmétiques. D'ailleurs, s'il s'agit de votre premier cosmétique maison, je vous conseille vivement de lire les bonnes pratiques et précautions d'emploi résumées par Aroma-Zone avant de vous lancer.
Salle de bain zéro déchet
Si vous cherchez à constituer votre salle de bain zéro déchet, cet article pourrait vous intéresser.
Nous y partageons nos produits coup de cœur et marques de confiance, mais aussi le budget annuel que cela représente.
Recette n°1 - Un déodorant maison solide 100% naturel
Pour ma toute première recette de déodorant maison, je me suis inspirée d’une recette tirée du livre Famille Zéro Déchet et qui semble en enthousiasmer plus d’un. Cerise sur le gâteau, je ne pouvais pas faire plus simple puisque les ingrédients principaux sont déjà presque tous présents dans ma cuisine ou ma salle de bain. Pratique !
Ingrédients et matériel nécessaires pour environ 150 ml de déodorant solide maison
- 100 grammes d’huile de coco première pression à froid issue de l’agriculture biologique
- 80 grammes de bicarbonate de soude alimentaire ou cosmétique
- 55 grammes de maïzena ou d’arrow-root
- 15 gouttes d’huile essentielle de palmarosa
- un contenant avec couvercle (un bocal en verre ou un ancien contenant à cosmétique par exemple)
Préparation du déodorant solide maison
- Nettoyez votre plan de travail et stérilisez vos ustensiles et contenants
- Faites fondre l’huile de coco au bain-marie
- Ajoutez le bicarbonate et la fécule de maïs
- Mélangez jusqu’à obtenir une texture pâteuse homogène
- Retirez du bain-marie et ajoutez les huiles essentielles
- Versez la préparation dans votre contenant et fermer le couvercle
- Placez la préparation au frais pour qu’elle durcisse
- Mélangez de temps en temps pour éviter que le bicarbonate ne se dépose au fond du contenant
Propriétés des ingrédients du déodorant solide maison
L’huile de coco est définitivement l’un des indispensables de la salle de bain zéro déchet du fait de ses propriétés multiples. Elle est nourrissante, réparatrice, démaquillante, apaisante, cicatrisante, j’en passe et des meilleures. Mais ce qui nous intéresse particulièrement ici, ce sont ses propriétés anti-bactériennes.
Cette action sera d’ailleurs renforcée par l’huile essentielle de Palmarosa. Nous avons opté pour celle-ci car nous en apprécions l’odeur, mais il ne s’agit évidemment pas de la seule huile essentielle anti-bactérienne. Par exemple, le Tea Tree a les mêmes propriétés et est également très souvent utilisé en cosmétique, mais son odeur est plus forte. N’hésitez donc pas à remplacer le Palmarosa par une autre huile essentielle anti-bactérienne dont l’odeur vous plaît.
Le bicarbonate de soude (ou bicarbonate de sodium) est le second indispensable du zéro déchet. Il est très polyvalent et est notamment utilisé en cuisine, comme produit ménager, en cosmétique, et dans le jardin. L’un de ses super pouvoirs, c’est de neutraliser les bactéries et donc de lutter contre les mauvaises odeurs. Et c’est précisément le rôle qu’il remplira dans notre déodorant. Certaines personnes ne supportent cependant pas le bicarbonate de soude qui provoquera des rougeurs. Si c’est votre cas, remplacez le bicarbonate par 30 grammes d’argile blanche et 30 grammes de zinc.
La fécule de maïs ou maïzena se trouve dans toutes les cuisines et est un absorbant naturel.
Utilisation du déodorant solide maison
Une fois prêt à être utilisé, le déodorant est assez dure. Appliquez-le sur vos aisselles avec votre doigt en prélevant un peu de produit grâce à un petit bâtonnet ou en faisant légèrement fondre la surface du déodorant avec votre doigt. L’huile de coco, qui donne sa texture solide au déodorant, devient liquide à partir d’une température ambiante de 25°C. Au delà, votre déodorant deviendra donc liquide mais conservera ses propriétés. L’application risque cependant d’être plus laborieuse. Vous pouvez donc conserver votre déodorant au frigo ou ajouter dans la préparation au bain-marie 10 grammes de cire d’abeille ou de cire végétale (candelilla, carnauba…) qui va solidifier la préparation et lui permettre d’être beaucoup plus stable. Notez que la cire d’abeille risque de légèrement colorer vos vêtements alors que la cire végétal ne laisse normalement aucune trace.
Notre retour d'expérience
Au début, nous avions suivi une recette assez répandue où les proportions sont légèrement différentes (60 g de bicarbonate au lieu de 80 et 40 g de maïzena au lieu de 55). Mais l’efficacité du déodorant laissait à désirer et il n’était pas rare qu’on sente la transpiration après quelques heures. Glamour, quand tu nous tiens. J’ai donc décidé de faire fondre à nouveau le déodorant et d’y ajouter un peu de bicarbonate et de maïzena. Avec ces proportions, le déodorant est efficace dans l’ensemble. Par contre, nous avons remarqué que, lorsque nous avions une journée stressante ou très active, il fallait qu’on en remette de temps en temps afin d’éviter de sentir la transpiration.
Le point plus gênant, c’est que des auréoles d’huile sont apparues sur les aisselles de nos vêtements. Au début, nous avions peur que le déodorant ne fonctionne pas donc nous en mettions probablement trop. Par contre, même en étant très attentifs à la quantité que nous mettions, nous retrouvions des tâches d’huile sur les aisselles de certains vêtements. Celles-ci partent sans souci grâce à un mélange vinaigre-eau-bicarbonate pour détachant. Mais nous avons malgré tout décidé de tester une autre recette.
Mise à jour janvier 2021 : Pour éviter les traces d’huile sur les vêtements, attendez quelques instants que le déodorant sèche après application puis retirez le surplus potentiel grâce à une serviette ou à un coton en tissu. Enfilez ensuite vos vêtements, et vous voilà paré.e pour la journée !
Recette n°2 - Un déodorant roll-on maison liquide 100% naturel
Le problème d’auréoles sur nos vêtements venant de l’huile de coco, je me suis donc mise à la recherche d’une recette sans. C’est le blog L’essentiel de Julien qui m’a inspiré cette seconde recette. La préparation de ce déodorant, liquide cette fois-ci, est encore plus rapide que le précédent.
Ingrédients et matériel nécessaires pour environ 25 ml de déodorant roll-on maison
- 1 cuillère à soupe et demie de gel d’aloe vera issu de l’agriculture biologique
- 1 cuillère à café d’hydrolat de verveine citronnée
- 1 cuillère à café d’huile de noyaux d’abricot
- 1 grosse pincée de bicarbonate de soude alimentaire
- 6 gouttes d’huile essentielle de palmarosa
- 6 gouttes d’huile essentielle de geranium rosat
- 6 gouttes de cosgard (optionnel)
- 1 flacon roll-on de 25 ml minimum
Préparation du déodorant roll-on maison
- Nettoyez votre plan de travail et stérilisez vos ustensiles et contenants
- Versez tous les ingrédients un à un dans le flacon roll-on
- Fermez le flacon
- Agitez-le vigoureusement en maintenant la bille du roll-on
Propriétés des ingrédients du déodorant roll-on maison
Tout comme l’huile de coco, l’aloe vera a de multiples qualités et utilisations. Dans ce déodorant, ce sont ses propriétés anti-bactériennes qui seront sollicitées.
Cette fois encore, le choix des huiles essentielles permettra de renforcer cette action. Vous pouvez évidemment faire le choix d’un mélange différent parmi les différentes huiles essentielles anti-bactériennes. Nous vous conseillons cependant de ne pas dépasser 3 huiles essentielles différentes et 12 gouttes au total dans votre mélange de 25 ml. Pour information et inspiration, nous avons en réalité testé deux recettes de ce déodorant où seul le mariage d’huiles essentielles diffère. Dans l’un, le Palmarosa et le Geranium Rosat pour des effluves fraîches et fleuries. Dans l’autre, le Ravintsara et le Tea Tree pour une note plus boisée et masculine. Bref, vous l’aurez compris : l’association d’huiles essentielles dépendra de l’action que vous recherchez.
Information complémentaire
Nous avons également testé cette recette avec les huiles essentielles de Sauge Sclarée et de Romarin à Cinéole, connues respectivement pour emprisonner les odeurs et ses propriétés anti-bactériennes. Malheureusement, cette association ne fonctionnait pas du tout pour nous.
De plus, l'huile essentielle de Sauge Sclarée a un effet "oestrogen-like" et son usage est déconseillé pour toute personne ayant des antécédents de mastose, fibrome, endométriose, ou toute maladie hormono-dépendante. Sans être une experte en la matière, je tiens à partager mon expérience personnelle. Pour information, j'ai un implant contraceptif dans le bras gauche. Quelques jours après avoir débuté l'utilisation du déodorant avec le mélange Sauge + Romarin, j'ai eu une forte sensibilité voire parfois des douleurs dans le bras autour de mon implant. J'ai évidemment arrêté immédiatement, mais la sensibilité a mis plus de 10 jours à revenir à la normale. Prudence donc...
Vous pourriez rester dans le même esprit lorsque vous ferez le choix de votre hydrolat. L’hamamélis aide par exemple à prévenir la transpiration et les odeurs corporelles. Nous avons fait un choix différent avec l’hydrolat de verveine citronnée (aussi appelée verveine odorante) qui convient parfaitement aux peaux sensibles et apporte une touche fraîche aux préparations.
Dans cette lignée, l’huile de noyaux d’abricot nourrit et assouplit la peau. Cet ingrédient est donc parfait pour un déodorant « peau sensible ».
Enfin, le cosgard est le conservateur idéal pour toutes vos préparations aqueuses afin d’éviter la prolifération de bactéries et de moisissures dans vos cosmétiques maison. La vitamine E est quant à elle un antioxydant naturel et protègera vos produits huileux sans phase aqueuse du rancissement. Vous trouverez ici plus d’informations sur les conservateurs à utiliser dans votre déodorant maison.
Utilisation du déodorant roll-on maison
Une fois prêt, le déodorant s’utilise comme un roll-on classique. Agitez le flacon avant chaque utilisation en maintenant la bille puis appliquez-le sur vos aisselles. J’insiste, maintenez la bille lorsque vous secouez le flacon. Et c’est l’expérience qui parle puisque la nôtre est sortie de son emplacement lorsque je finissais le mélange… Attendez quelques instants que le déodorant sèche avant de vous habiller. Si vous n’avez pas mis de cosgard dans votre préparation, vous pouvez conserver votre déodorant un mois. Grâce au conservateur, vous pourrez l’utiliser durant 3 mois environ.
Notre retour d'expérience
D’une manière générale, nous sommes très satisfaits de ce déodorant. L’application du roll-on est très simple et nous fait oublier qu’il s’agit d’un produit maison. Les variations de température n’altèrent pas l’aspect du mélange ni son utilisation. Et ce n’est pas négligeable vu nos projets de navigation.
Même si cela paraît être l’objectif basique de tout déodorant, nous ne nous sommes jamais retrouvés dans une situation où nous avions l’impression de sentir la transpiration après un coup de stress ou une activité intense. Et cela le différencie de la première recette que nous avons testée. Cerise sur le gâteau : nos vêtements n’ont aucune trace de déodorant même si on les porte plusieurs jours. Cette seconde recette est définitivement notre favorite jusqu’à présent.
Recette n°3 - Un déodorant maison liquide en spray 100% naturel
Si vous n’avez pas tous les ingrédients nécessaires à la recette du déodorant roll-on, si vous êtes allergique au bicarbonate de soude, ou si vous ne pouvez pas utiliser les huiles essentielles, le déodorant maison liquide en spray devrait vous ravir.
Déodorant maison liquide en spray sans bicarbonate de soude et sans huile essentielle
Ce déodorant est probablement la « recette » la plus simple à réaliser : acheter de l’hydrolat d’hamamélis. Et voilà. Surtout connu pour prévenir la transpiration et les odeurs corporelles, j’ai personnellement décidé d’utiliser l’hydrolat d’hamamélis car celui-ci est également recommandé pour les peaux sensibles et afin de soulager les irritations. Il faut dire que, après un certain temps d’utilisation des déodorants repris dans cet article, j’ai fait une réaction au bicarbonate de soude qui provoquait des rougeurs.
Afin de permettre à mes aisselles de récupérer en douceur, j’ai donc décidé d’utiliser uniquement de l’hydrolat d’hamamélis comme déodorant pendant quelques temps. J’ai été à ce point bluffée par son efficacité que je l’utilise encore aujourd’hui. Pour ça, rien de plus simple : deux pulvérisations directement sur chaque aisselle, et le tour est joué ! A ce jour, c’est pour moi la solution idéale pour un déodorant sans bicarbonate de soude, un déodorant sans huile essentielle, un déodorant simple d’utilisation et peu cher lorsqu’on sait que la bouteille de 250 ml d’hydrolat me fera 6 mois de déodorant environ. Le hasard fait parfois vraiment bien les choses…
Renforcer la prévention de la transpiration et des odeurs corporelles du déodorant maison
Si vous souhaitez renforcer l’efficacité de ce déodorant maison en spray, plusieurs alternatives s’offrent à vous. nous vous conseillons d’effectuer les mélanges repris ci-dessous dans un flacon pulvérisateur séparé et de petite taille afin de tester la formule qui vous convient le mieux et de préserver l’hydrolat dont vous ne vous servez pas dans le déodorant maison pour d’autres utilisations.
Certains hydrolats sont les alliés parfaits pour lutter contre la transpiration excessive et les odeurs corporelles du fait de leurs propriétés déodorantes, purifiantes et rafraîchissantes. Les combiner dans un déodorant maison ne les rend que plus efficaces.
A 50% d’hydrolat d’hamamélis, nous vous conseillons d’ajouter 50% d’un des hydrolats suivants :
- Géranium Rosat
- Verveine citronnée (aussi appelée verveine odorante)
- Coriandre
- Menthe verte
- Citronnelle
- Sauge officinale
L’alcool a le pouvoir de neutraliser les odeurs corporelles et est le désinfectant phare utilisé dans les déodorants liquides. En mélangeant 25% d’alcool dans 75% d’hydrolat, vous obtiendrez un déodorant maison en moins d’une minute. Hyper pratique !
Attention cependant à ne pas appliquer ce déodorant sur des aisselles fraîchement épilées. Il est également fortement conseillé d’alterner cette recette avec un autre déodorant maison car l’alcool peut être irritant sur le long terme. Prudence donc.
Secouez votre flacon avant chaque utilisation et pulvérisez le mélange sur vos aisselles propres et sèches.
Nous le mentionnions en début d’article : certaines huiles essentielles ont des propriétés anti-bactériennes importantes et permettent de prévenir l’apparition de mauvaises odeurs. Si les huiles essentielles ne vous sont pas contre-indiquées, rien ne vous empêche donc d’en ajouter à l’hydrolat déodorant de votre choix.
Pour environ 30 ml d’hydrolat, nous vous conseillons d’ajouter un total de 5 à 7 gouttes de :
- Palmarosa
- Geranium rosat
- Ravintsara
- Tea tree
- Ciste
- Cyprès
- Citronnelle
Vous pouvez évidemment ajouter une seule huile essentielle ou un mélange de deux à trois huiles tout en respectant les proportions recommandées.
Secouez votre flacon avant chaque utilisation et pulvérisez le mélange sur vos aisselles propres et sèches.
Mais, on pensait que le bicarbonate de soude était irritant ? C’est vrai. Mais, dilué dans une formule aqueuse, le bicarbonate de soude perd son côté abrasif pour ne garder que ses propriétés anti-bactériennes. Le combiner à l’hydrolat d’hamamélis renforcera l’efficacité de ce déodorant naturel.
Pour prévenir encore plus les odeurs corporelles, ajoutez un peu de gel d’aloe vera à votre préparation. Ses propriétés désinfectante et rafraîchissante complèteront parfaitement le mélange.
Les proportions pour ce déodorant maison liquide en spray sont les suivantes :
- 83% d’hydrolat d’hamamélis
- 12% de gel d’aloe vera
- 5% de bicarbonate de soude
Secouez votre flacon avant chaque utilisation et pulvérisez le mélange sur vos aisselles propres et sèches.
Ces différentes alternatives sont valables avec l’hydrolat d’hamamélis mais également n’importe quel autre hydrolat mentionné dans l’alternative #1.
Une solution encore plus simple ?
Vous pourriez vous demander s’il n’existe pas une solution encore plus simple qui ne nécessite pas de préparation préalable.
Une alternative à laquelle on pourrait penser est la pierre d’alun. Elle est connue pour ses propriétés anti-bactériennes et astringentes, ainsi que pour être un régulateur de transpiration. Mais saviez-vous qu’elle existe sous deux formes ? La pierre d’alun naturelle, aussi appelée « potassium alum », est un sulfate de potassium et est évidemment à privilégier sur la version synthétique, appelée « ammonium alum », qui est elle un sulfate d’ammonium ou d’aluminium, des substances potentiellement dangereuses.
La pierre d’alun naturelle semblant être efficace pour un grand nombre de personnes, j’avoue l’avoir testée pendant quelques mois avant de me lancer dans la fabrication de déodorants maison. Outre le fait qu’elle contienne au moins en petite quantité les fameux sels d’aluminium qui font débat, je n’ai pas été convaincue par son utilisation quotidienne. Il semble cependant qu’y pulvériser de l’hydrolat d’hamamélis ou tout autre aux propriétés déodorantes permettrait d’en renforcer l’efficacité. Je n’ai cependant pas testé cette technique.
Lors de ma recherche de recettes de déodorants maison, j’ai également découvert que certaines personnes utilisent un ingrédient naturel unique comme déodorant. En vrac, voici quelques exemples lus çà et là :
- Appliquer un peu de bicarbonate de soude alimentaire sur les aisselles humides et épousseter le surplus avec une serviette ou un gant de toilette sec avant d’enfiler un t-shirt
- Appliquer du gel d’aloe vera pur sur les aisselles
- Frotter un demi citron sur les aisselles après l’avoir pressé par exemple. Attention cependant de ne pas s’exposer au soleil ensuite car le citron a une action photosensibilisante
Je n’ai pour l’instant testé aucune de ces méthodes, mais si cela peut vous inspirer… Et si vous avez des retours à partager sur vos propres tests de déodorants naturels, laissez un commentaire !
Notre avis sur ces recettes et astuces
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28 réponses
Super recette, il faut que je teste ça !
Merci Lucie ! N’hésite pas à nous donner tes impressions après ton test 🙂
Bonjour,
Article très interessant merci ! je me renseigne depuis un petit moment sur le déo maison mais tout ce que je vois à base d’huile me fait peur et du coup j’ai jamais fait de test en espérant pouvoir trouver une autre recette. Je fais en plus pas mal de sport donc j’aimerais quelque de vraiment efficace. Est-ce que tu as déjà tester (ou du moins qu’en penses-tu) une recette a base d’aloe vera et de fécule (ou argile blanche) avec huile palmarosa ? j’ai aussi de l’eau florale de Mélisse je pense que ca pourrais faire un truc sympa mais aucune idée des proportions, qu’en penses-tu ?
Hello Marine,
Je comprends tes réserves concernant une recette à base d’huile. Pour l’avoir testée, ça n’est définitivement pas celle que je recommanderais. Par contre, j’adore la recette liquide dont l’élément principal est l’aloe vera. Tu peux retrouver la liste des ingrédients ainsi que les proportions dans la recette n°2 de l’article. J’y explique également le rôle de chaque ingrédient dans le déodorant, ça pourrait t’aider à transposer à ce que tu as actuellement dans tes placards.
Pour répondre spécifiquement à tes questions :
– la fécule ou l’argile vont avoir un effet absorbant, mais n’aideront pas à réguler les odeurs
– le bicarbonate ou l’oxyde de zinc ont quant à eux des propriétés anti-bactériennes et permettent de lutter contre les mauvaises odeurs
– l’huile essentielle de Palmarosa est LA référence en matière de déodorant maison. Elle est très efficace. Dans le déodorant à l’aloe vera, je l’utilise en combinaison l’huile essentielle de Geranium Rosat ayant elle-aussi des propriétés anti-bactériennes très intéressantes.
– l’eau florale (ou hydrolat) phare pour un déodorant maison efficace est l’hamamélis. Je n’ai jamais testé l’eau florale de mélisse, mais elle semble avoir des propriétés anti-bactériennes et anti-inflammatoires, donc pourquoi ne pas tester 🙂
Je te conseille de faire des petites quantités dans un premier temps. Ca t’évitera de gâcher trop de produits si la recette ne te convient finalement pas. Par contre, si tu n’utilises pas de déodorant naturel pour le moment, garde en tête que cela peut prendre un peu de temps pour que ton corps se déshabitue des produits non-naturels.
Tiens-nous au courant de tes essais !
Merci pour ces conseils, j’ai fait un petit test déjà en mettant juste de l’aloe vera quand il n’y a pas de séance de sport prévue et une faible activité et je trouve déjà cela interessant, je vais procéder par étape, je vais essayer plutôt avec la fécule et essayer de me passer de bicarbonate dans un premier temps, merci !
Bonjour,
J’ai fait la recette du déo solide (transvasé dans un petit pot en métal kusmi tea), j’ai mis 10 gouttes d’HE de menthe poivrée (odeur délicieuse et subtile) + de la cire d’abeille qui a bien solidifié l’ensemble, puis je l’ai testé sur une sortie « sport » de 2h30.
Moi qui transpire beaucoup, je suis revenue sans aucune odeur de transpiration ! (accentuée par les vêtements synthétiques ).
A voir en « ville », sur des vêtements plus fragiles, en cas de grosse chaleur, et sous le coup du stress…
Le pot est sympa mais bon, pas très pratique, il faut se laver les mains ensuite (mains grasses), je conseille d’investir dans un contenant type stick.
Je vais maintenant tester la version liquide. Je suis étonnée du peu de bicarbonate dans la recette. J’aimerais incorporer de la poudre d’alun, quelle quantité me conseillez-vous ?
Merci d’avance !
Hello,
C’est vrai que le déodorant solide dans un pot demande un petit temps d’acclimatation car nous ne sommes pas habitués de l’appliquer de cette manière. Une bonne alternative est d’ajouter un peu de cire d’abeille et de mettre le tout dans un stick vide comme tu le dis. As-tu remarqué des tâches d’huile ou de cire sur les aisselles de tes vêtements au fur et à mesure des utilisations ?
La recette du déodorant liquide roll-on est notre préférée pour le moment ! Le bicarbonate est moins concentré dans cette recette, ce qui la rend idéale pour les peaux sensibles. Moi qui ai fait une petite réaction au bicarbonate après quelques mois d’utilisation du déodorant solide, celui-ci est idéal ! Le déodorant étant très efficace de cette manière pour nous, nous n’avons pas ressenti le besoin d’en mettre plus. Mais n’hésite pas à partager tes tests et ajustements perso au besoin.
Par contre, je n’ai jamais utilisé la poudre d’alun dans mes préparations, donc je ne suis pas la mieux placée pour te guider sur les quantités. Si j’en crois ce qui est recommandé par les revendeurs, il ne faudrait pas dépasser 1% de poudre d’alun dans les émulsions et tenir compte du fait qu’elle a tendance à diminuer le pH des mélanges.
Bonne préparation !
merci de votre réponse,
le déo liquide je l’ai fait et il est top! (mon copain adore aussi)
j’ai fait des modifs avec ce que j’avais ss la main = HE d’orange douce, poudre alun (1CC) qui a fait mousser le bicarbonate (1CC), mais ça reste efficace + Aloe vera+ eau bouillie+ vit E + 1CC d’huile d’argan+ hydrolat de fleur oranger
pour le prochain je mettrai de l’HE de palmarosa que j’ai achetée depuis
et je pense aussi acheter de l’hydrolat d’hammamelis
Génial ! Ravie que ça vous plaise à tous les deux !
Juste pour info, je pense qu’il vaut mieux finir ce déodorant dans les 4 semaines qui suivent sa fabrication. Le conservateur utilisé (vitamine E) permet d’éviter le rancissement des huiles. Mais le cosgard, l’EPP ou le leucidal par exemple sont à utiliser dès qu’il y a une phase aqueuse dans la préparation. Ils empêchent en effet le développement des bactéries et moisissures.
Bonjour
oui tout à fait ce sera mon prochain achat le cosgard
j’ai regardé pour le moment rien n’a tourné
mais je vais le mettre au frigo par précaution 🙂
ajd j’en fais un 2e pour mon chéri, avec de l’HE de menthe
Bonjour,
Merci beaucoup pour ces recettes ! Le déo solide est hyper efficace, je teste à présent le roll-on maison. Quelle différence entre cuillère à café et à thé (je ne parviens pas à trouver d’explication claire sur le net) ?
Bonjour Christel,
Je suis ravie que les recettes soient utiles et efficaces ! N’hésite pas à partager ton retour après avoir testé le roll-on 🙂
Pour les proportions, une cuillère à café ou à thé équivalent toutes les deux à 5 ml. Je viens de m’apercevoir que j’avais utilisé les deux appellations dans la recette donc je vais changer de ce pas pour que ça ne prête pas à confusion.
Bonne préparation !
Bonjour,
Après avoir utilisé le déodorant solide pendant 1 an, j’en ai eu marre des tâches de gras sur les vêtements. On m’a conseillé le bicarbonate sur les aisselles mouillées, ça marchait bien jusqu’à ce que je découvre que mes aisselles sont complètement irritées… Je viens de découvrir votre article et donc je vais tester l’hydrolat d’hamamélis. J’espère que ça va fonctionner ?
Bonjour Paule,
Pour l’avoir moi-même expérimenté, je confirme que le bicarbonate peut sérieusement irriter les aisselles sur du moyen ou long terme lorsqu’on a la peau sensible. Pour une cicatrisation en douceur, l’hydrolat d’hamamélis est idéal selon moi. Si cela ne remplit néanmoins pas suffisamment son rôle de déodorant, je vous conseille de tester la recette n°2 de l’article, qui est très douce et avec laquelle je n’ai pour l’instant eu aucun souci.
Tenez-nous au courant de vos tests ?
Bonjour,
Cela fait plus d’un an que ma petite famille utilise le déo solide mais je n’en peux plus du dépôt de gras sur les vêtements.
J’ai cherchais et je suis tombée sur votre article très complet, Je vais donc essayer la recette n°2 qui me paraît bien.
Bonne journée
Bonjour,
Je comprends, le gras sur les vêtements a été l’unique raison pour laquelle nous avons testé une autre recette. Il y a quelques mois, je suis cependant revenue au déo solide, en retirant le surplus potentiel de déo avec un coton ou une lingette en tissu avant d’enfiler mes vêtements. Depuis, je n’ai que très rarement des traces de gras sur les vêtements.
Ça n’est par contre jamais arrivé avec la recette n°2 donc vous me direz ce que vous en pensez ! 🙂
Bonne préparation !
La recette n°1 est vraiment douce et économique, par contre je divise les doses en deux car ça dure très longtemps et au bout de deux mois le mélange n’est plus aussi efficace.
Tu as raison : les quantités de la recette n°1 sont à adapter en fonction du nombre de personnes qui utilisent ce déodorant et de nos besoins. Je n’ai personnellement jamais constaté une efficacité moindre x mois après la préparation donc ton retour est intéressant 🙂
Bonjour,
J’ai decouvert votre site il y a 3 mois et j’ai été ravie de trouver une alternative à l’huile de coco que je n’ai pas apprécié (pas plus que mes vêtements d’ailleurs !).
Intéressée par l’aloe vera, j’ai eu l’intuition qu’il était possible de remplacer simplement le coco par l’aloe vera.
J’ai trouvé une recette toute simple sur ce site : [edit admin : lien retiré]
Je la teste depuis et suis très contente du résultat. Je ne l’utilise pas en roller, je ne voulais pas en acheter un mais dans un tout petit pot de confiture. Et c’est parfait ! L’été s’installant, on va voir si la formule tient aussi bien mais franchement, après avoir testé la bicarbonate pure puis la formule avec huile de coco, celle-ci est vraiment beaucoup plus agréable et reste efficace !
Merci pour ces partages de recettes !
Bonjour Amandine,
Merci pour ton retour.
La recette à laquelle tu fais référence a la même base que la recette n°2 de l’article, mais je l’ai poussée un pas plus loin car j’ai les aisselles sensibles.
Tu nous diras comment l’été se passe pour toi avec ce déodorant 🙂
super article très complet 🙂 C’est cool. Merci
pour ma part j’ai fait du déo solide avec huile de coco, et pour éviter le coup du petit pot je le fais durcir dans un un mini moule en silicone. Puis au démoulage j’enfonce un capsule de bière dedans pour pouvoir le frotter contre mes aisselles sans en avoir plein les doigts. En hiver c’est top, par contre en été il fond et puis j’aime pouvoir emporter un déo dans mon sac, ce qui n’est pas possible avec cette formule
Alors j’ai fait du roll-on (+_ ta recette, je sais plus mais c’est efficace et c’est encore ce que mes ados utilisent)
Puis j’ai arrêté le déo, et j’ai dans mon sac un mini contenant de bicar qui me sert de déo sec quand vraiment le besoin s’en fait sentir (haha). Je trouve que c’est aussi rapide qu’efficace (côté irritation j’ai aucun problème, mais je n’en utilise pas tous les jours)
Je suis maraîchère donc je transpire quand même un peu la journée, mais j’ai pas de souci comme ça 🙂
Merci beaucoup pour ton retour d’expérience hyper intéressant Chloé ! Comme tu le montres bien, nos besoins évoluent au fil du temps et le déo qui nous convenait hier peut ne plus nous convenir demain.
De mon côté, j’alterne en ce moment entre la recette n°2 en roll-on et du jus de citron appliqué directement sur les aisselles lorsque ma peau n’est pas exposée au soleil. Il s’agit de la combinaison qui me convient le plus aujourd’hui.
Bonjour, merci beaucoup pour cet article.
J’ai utilisé pendant plusieurs années le déo solide et diffusé autour de moi, avec grand succès pour les odeurs, mais en créant un casse-tête en matière de lessive pour les tâches sous les aisselles. Et à cela s’ajoutent ponctuellement les irritations de la peau mentionnées, l’irrégularité de ces irritations probablement liée à différents facteurs.
Suite à votre article, je tente l’hamamélis.
Question 1 – Il faut tester combien de temps pour être sûr.e de l’effet ?
J’ai testé 1 journée, et l’odeur en fin de journée était comme si je n’avais rien mis.
Question 2 – Le mélange avec une HE n’est-il pas aussi légèrement gras ?
Question 3 – J’ai passé en même temps au déo maison et à la lessive artisanale, et j’ai non seulement vu se généraliser les tâches sous les aisselles mais aussi celles sur les poignets et surtout les cols de chemise. Donc au final, est-ce plutôt un problème de déo ou de nettoyage des tâches grasses (transpiration) ? Et qu’est-ce que vous utilisez comme produit (ou méthode) de nettoyage justement ? Ce n’est pas une question piège mais bien une question sur le lien entre les deux.
Merci beaucoup pour votre retour.
Cordialement, Charles
Bonjour Charles,
Il n’est en effet pas facile de trouver la solution idéale sur tous les plans lorsqu’on utilise des déos naturels (faits maison ou pas d’ailleurs). Je vais tenter de répondre à tes questions sur base de mon expérience personnelle.
1) Difficile à dire, mais j’ai moi-même constaté des différences d’efficacité selon divers facteurs :
– Mes aisselles sont-elles épilées ou pas ?
– Sont-elles irritées ?
– Si elles ont été irritées récemment, est-ce que j’ai effectué un soin détoxifiant depuis ou pas ?
– Est-ce que je suis particulièrement active ou stressée ?
– …
Dans ce cas, l’hydrolat d’hamamélis seul ne sera probablement pas suffisant.
2) Je n’ai pas constaté de résidu gras sur l’aisselle ou le vêtement lorsque j’ajoute quelques gouttes d’HE à l’hydrolat. La proportion (1,5% max de la préparation de mémoire) est suffisamment faible pour ne pas avoir le même effet que le déo solide où l’ingrédient principal est l’huile de coco. Mais j’avoue ne pas utiliser cette formule régulièrement, donc je n’ai peut-être pas suffisamment de recul sur la question.
3) C’est une excellente question ! De notre côté, nous ne faisons pas notre lessive nous-mêmes. Lorsque nous avons un accès facile à une machine à laver (ce qui n’est pas toujours gagné en voilier…), un passage en machine suffit pour retirer les traces de gras éventuelles. Par contre, si nous portons le t-shirt plus longtemps avant de le laver, ça peut s’avérer plus compliqué et même faire un effet « cartonné » sous les aisselles. Dans ces cas-là, on applique du bicarbonate + du vinaigre sur les zones concernées avant de passer le tout en machine. Pour les tâches tenaces, j’utilise un savon détachant au fiel de bœuf avant de faire une lessive classique. Mais en écrivant ça, je me demande si la terre de sommières ne pourrait pas être une bonne option aussi pour les traces de gras que tu mentionnes. As-tu déjà essayé ?
J’espère t’avoir donné quelques pistes 🙂
Je viens de tester la recette de deo en roll-on
Je m’étonne de la consistance, le mélange n’étant pas homogène. La partie plus solide à tendance à empêcher la bille de tourner?
Cela vous semble normal ?
Merci d’avance pour votre aide.
J’aime le parfum
il me reste à l’utiliser pendant quelques jours pour tester la tolérance
Bonjour Sylvie,
Désolée pour ma réponse tardive.
Avant chaque utilisation, j’agite le flacon roll-on (en maintenant la bille, toujours) afin que la préparation redevienne bien homogène. Je n’ai donc jamais observé de partie plus solide dans la préparation qui empêcherait l’application.
Avez-vous identifié le problème depuis ?
Bonjour, merci pour cet article très intéressant. J’aimerais tester la recette n° 2, mais là où je vis, je crains de ne pas trouver de cosgard. Par quoi pourrais-je le remplacer ?
Bonjour, voilà 3 ans que j’utilise le déodorant roll-on recette n°2, très efficace, l’inconvénient est que les vêtements sont jaunis, mais ces traces partent au lavage et en été la couleur de l’aloe Vera vire au marron, obligée de le conserver au frais pour éviter ce désagrément. Bonne recette, Merci à vous !