Quels produits choisir pour une salle de bain zéro déchet ?

Quels produits choisir pour une salle de bain zéro déchet ?

Depuis plus de deux ans maintenant, notre salle de bain est (presque) 100% zéro déchet et naturelle. Il s’agit probablement d’un des changements au quotidien dont nous sommes les plus fiers. Il faut dire qu’avant, nous achetions nos produits d’hygiène et de soin dans les supermarchés, sans nous préoccuper de leur composition ou de leur emballage. Autant dire que nous partions de loin…

Mais notre emménagement à bord de notre voilier nous a poussés à revoir nos habitudes. Ce changement s’est fait dans un réel souci environnemental, et nous avons fait un véritable travail de recherche pour sélectionner des produits efficaces, à base de produits naturels, et fabriqués dans de bonnes conditions par des marques dont nous partageons les valeurs.

Malheureusement, beaucoup de marques « grand public » surfent sur la vague du retour au naturel et du zéro déchet et essayent de se donner une image éco-responsable, bien souvent assez éloignée de la réalité. Il n’est donc pas toujours facile de faire le tri. Nous vous aidons à décortiquer tout ça en vous partageant dans cet article nos marques et produits coup de cœur et de confiance.

Nous tenterons également de répondre à la question que la plupart d’entre vous se posent : est-ce que ça coûte cher de se lancer dans une salle de bain zéro déchet ?

Notre salle de bain zéro déchet

Lorsque nous avons pris la décision de ne plus acheter de gel douche, de shampoing, de déodorant, de dentifrice, de crème hydratante, … dans les supermarchés, nous redoutions un peu de nous retrouver avec des produits contraignants dont l’utilisation serait compliquée et sans plaisir. Et avouons-le : ça a parfois été le cas. Mais malgré quelques essais infructueux en cours de route, nous avons maintenant des produits chouchous dans notre salle de bain naturelle et zéro déchet.

Avant de me lancer dans l’achat de différents produits, j’ai épluché le site de l’association référente en matière de produits ayant une composition plus saine pour la planète et la santé : slow-cosmetique.com. Sur base de la composition de chaque produit donc, mais aussi en fonction de la communication, de l’engagement, des valeurs, et du marketing de la marque, l’association attribue (ou non d’ailleurs) le fameux label distinctif Slow Cosmétique. Et autant dire que ça nous a bien aidés à y voir plus clair.

Hygiène corporelle dans une salle de bain zéro déchet

Savons solides

Passer du gel douche au savon solide était probablement le changement dont j’étais la plus sceptique pour une salle de bain zéro déchet. J’avais en tête les savons solides de mes grands-parents qui me laissaient avec une sensation de tiraillement de la peau quand j’étais enfant. J’imaginais également le savon solide poisseux voire même collant dont l’utilisation était tout sauf agréable. Autant vous dire que j’étais loin du compte !

Les premiers savons solides et naturels que nous avons testés étaient de la marque Clémence & Vivien, et ils ont immédiatement balayé tous nos a priori sur le sujet. Dès la première utilisation, nous avons été séduits : les savons moussent d’une manière agréable, leur odeur reste sur la peau une bonne partie de la journée, et ils sèchent rapidement après utilisation.

Comparativement à d’autres savons solides que nous avons ensuite testés, il y a certaines choses par lesquelles les savons Clémence & Vivien se démarquent :

La texture

Les savons saponifiés à froid de la marque sont surgras, c'est-à-dire doux, nourrissants et protecteurs pour la peau. Plusieurs savons que nous avons testés et avec les mêmes propriétés ont une texture poisseuse voire même collante à peine mouillés. C'est quelque chose que nous n'aimons pas du tout et que nous ne retrouvons absolument pas avec les savons solides Clémence & Vivien.

L'odeur

En ouvrant notre commande, la première chose qui nous a frappés, c'est l'odeur qui se dégageait du carton. La marque propose 5 savons contenant des huiles essentielles (et 2 autres sans) : le Ghandi (patchouli et eucalyptus), le Gecko (citron et romarin), le Saint-Bernard (orange et petit grain), le Vahiné (ylang) et l'Emir (cèdre). Il y en a donc pour tous les goûts et toutes les humeurs. Sans être entêtantes, les odeurs de chaque savon solide rendent la douche agréable et restent ensuite bien présentes sur la peau. Mon préféré : le Ghandi ! Et je ne l'aurais jamais cru avant de passer aux savons solides naturels : les odeurs artificielles des gels douches ne nous plaisent plus du tout.

Le zéro déchet

Lorsqu'on se lance dans une salle de bain zéro déchet, on porte une attention particulière aux emballages utilisés par les marques. Chez Clémence & Vivien, les savons solides sont exclusivement emballés dans du carton. Mais la marque ne s'arrête pas là : afin d'éviter au maximum le gaspillage au cours de leur procédé de fabrication, les chutes de savon obtenues lors de la découpe sont vendues exclusivement sur leur site internet par lot de 300 g dans du papier kraft. De quoi pousser le concept de la salle de bain zéro déchet un pas plus loin !

Le prix

On ne va pas se mentir, les savons solides coûtent généralement assez cher. Mais là encore, les produits de la marque défient toute concurrence en proposant ses savons de 100 g à 4€ (et ses 300 g de chutes à 5€ !). Et ça n'est possible que grâce à un circuit de fabrication et d'acheminement extrêmement court. Un engagement auquel nous ne sommes évidemment pas insensibles et qui plaît à notre portefeuille. Surtout maintenant que nous avons constaté que nous n'utilisons qu'un savon de 100 g chacun pendant un peu plus de deux mois.

Vous l’aurez compris : les savons solides et naturels de la marque Clémence & Vivien sont un gros coup de cœur pour nous et font partie des indispensables dans notre salle de bain zéro déchet. Nous avons d’ailleurs fait une commande importante juste avant notre départ de Dunkerque afin d’embarquer notre stock de produits à bord.

Bon plan

Pour bénéficier de 5€ de réduction sur votre première commande, utilisez notre lien de parrainage Clémence & Vivien !

Retrouvez les produits Clémence & Vivien dans différents points de vente proches de chez vous. Alternativement, leurs produits sont également en vente sur leur site. Et si vous souhaitez acheter des produits de plusieurs marques, retrouvez la marque sur la boutique en ligne de Slow Cosmétique.

Shampoings solides et après-shampoing

Il est intéressant de noter que nous utilisons également les savons solides Clémence & Vivien comme shampoing. Après tout, l’un des principes dans une salle de bain zéro déchet est de limiter le nombre de produits à usage unique, non ? Jérémy emploie n’importe quel savon en cours d’utilisation, alors que moi j’utilise l’un de leurs savons sans huile essentielle, le Chérubin.

Mais il ne s’agit pas du seul produit que j’utilise comme shampoing. En réalité, j’alterne le plus souvent les lavages entre le savon le Chérubin et le shampoing solide Sweetie de la marque Pachamamaï qui existe également en petit format si vous voyagez beaucoup. Alors oui, 11€ pour 65 g peuvent paraître excessifs, mais ils sont en réalité rentabilisés tant sa durée de vie est impressionnante (plusieurs mois !).

Ces deux shampoings me conviennent parfaitement, moussent comme il faut, et n’agressent pas du tout mon cuir chevelu. Et sincèrement, la question autour du shampoing dans une salle de bain zéro déchet pourrait facilement s’arrêter là.

Les produits Pachamamaï sont disponibles dans différents points de vente proches de chez vous. S'il s'agit d'un magasin à vrac, vous pourrez même acheter votre shampoing sans aucun emballage ! Alternativement, leurs produits sont également en vente sur leur site. Et si vous souhaitez acheter des produits de plusieurs marques, retrouvez la marque sur la boutique en ligne de Slow Cosmétique.

Mais si comme moi, vous avez les cheveux très fins qui chutent facilement ainsi que le cuir chevelu sensible, vous souhaitez peut-être pousser un peu plus loin. J’utilise donc de temps à autre un shampoing soin, à base de poudres et fait à la minute, pour apporter à mes cheveux un soin particulier. Il est nécessaire de le laisser poser une vingtaine de minutes avant de passer sous la douche. En fonction du temps dont je dispose, mais aussi de la configuration plus ou moins aléatoire des sanitaires auxquels nous avons accès en marina, ça n’est pas l’option que j’utilise le plus. Néanmoins, je sens que chaque shampoing soin réalisé fait du bien à mes cheveux et à mon cuir chevelu, donc j’aime le faire de temps en temps malgré tout.

Afin de protéger et renforcer vos cheveux, n'hésitez pas à réaliser des bains d'huile réguliers avant de faire votre shampoing.

Et si ces produits ne vous convainquent pas ou si leur prix vous rebute, j’ai également testé (et approuvé !) un shampoing solide maison sur base de l’une des recettes du blog « Cheveux d’O ». À base de poudre(s), il se décline presque à l’infini en fonction des besoins de vos cheveux. Il mousse assez peu donc l’utilisation peut être déstabilisante si vous n’utilisiez jusqu’ici que des shampoings liquides achetés en supermarché mais je vous garantis qu’il laisse les cheveux propres.

Shampoing soin aux poudres fait minute

3 càs de poudre(s) *
2 càs de vinaigre de cidre
Quelques gouttes d’huile de ricin
2 gouttes d’huile essentielle **
Un peu d’eau pour en faire une pâte onctueuse

Appliquez sur le cuir chevelu mouillé et masser pour que ce soit uniforme. Laissez poser 15 à 20 minutes. Une fois les 20 minutes passées, humidifiez et massez à nouveau le cuir chevelu, puis rincez avec de l'eau de plus en plus froide.

(*) Dans mon cas, j'utilise uniquement du rhassoul ou un mix de rhassoul et de poudre de Brahmi en fonction de mes besoins
(**) À adapter en fonction des propriétés recherchées : ylang ylang, tea tree, cèdre de l'Atlas, sauge sclarée, ...

Shampoing solide très doux de Cheveux d'O

25 à 30 g de SCI
10 à 20 g d'eau
40 g de poudre(s) *
10 g de miel
20 g d'huile végétale **

(*) Dans mon cas, j'utilise 20 g de poudre nettoyante ayurvédique Shikakai, 15 g de poudre de Brahmi pour ses propriétés tonifiantes et apaisantes, et 5 g de poudre d'orange pour son action démêlante.
(**) N'importe quelle huile végétale conviendrait. Même l'huile d'olive que vous avez en cuisine ! Pour ma part, j'utilise l'huile de ricin.


Retrouvez les détails pour réaliser cette recette ici.

La majorité du temps, je n’utilise pas d’après-shampoing. Autant dire que ça a été une vraie courbe d’apprentissage pour moi qui en appliquais presque à chaque lavage avant. Encore aujourd’hui, l’impression d’avoir les cheveux « emmêlés » ou « de paille » lorsque je rince mon shampoing me déstabilise. J’avais tellement l’habitude des produits bourrés de silicone… Mais rassurez-vous : dès les cheveux essorés, cette sensation s’évapore, et il va sans dire qu’ils sont bien doux une fois secs. Du coup, j’accepte « l’inconfort » du rinçage sans aucun souci.

De temps en temps, je termine mon shampoing par un rinçage à l’eau froide et vinaigre (25 cl d’eau froide, 2 càs de vinaigre de cidre, et 2 gouttes d’huile essentielle de ylang ylang) pour plus de brillance.

Déodorants solides

Nous vous en parlions sur le blog il y a plus de deux ans maintenant : le déodorant maison est la première chose que nous ayons testée lorsque nous avons voulu nous lancer dans une salle de bain zéro déchet. De mon côté, je continue d’alterner entre les différentes recettes et astuces de déodorants maison et 100% naturels reprises dans cet article.

Jérémy est par contre devenu un inconditionnel des déodorants solides proposés par la marque Clémence & Vivien (et oui, encore eux !). Après les avoir tous testés, ses préférés sont le Sucré et le Poudré. Tout comme les savons, les déodorants ont une durée de vie assez importante puisque 50 g de produit dure un peu plus de deux mois. Et si vous en doutiez, sachez que Jérémy met du déodorant chaque jour et parfois même plusieurs fois par jour lorsqu’il fait du sport. Autant dire qu’une très petite quantité suffit. Du coup vous vous en doutez, nous sommes partis avec un petit stock à bord de Kerguelen.

Bon plan

Pour bénéficier de 5€ de réduction sur votre première commande, utilisez notre lien de parrainage Clémence & Vivien !

Nous avons évidemment testé d’autres déodorants 100% naturels, mais nous ne les avons malheureusement pas trouvés suffisamment efficaces à notre goût. Une mention spéciale malgré tout pour le déodorant solide de la marque Comme Avant dont j’adore l’odeur cacaotée. Dommage qu’il ne résiste pas plus de quelques heures en ce qui me concerne.

Accessoires utiles

La transition vers une salle de bain zéro déchet peut parfois sembler contraignante. Au fil du temps, nous avons découvert quelques accessoires dont nous ne pourrions aujourd’hui plus nous passer.

Le sauve-savon contre le gaspillage

Après quelques temps d'utilisation, il ne reste généralement plus qu'un morceau de savon à ce point fin qu'il en est presque transparent. Pas facile donc de l'utiliser jusqu'à la dernière miette sans un petit filet en coton ou une pochette sauve-savon. Grâce à ça, vous ne jetterez plus vos petits restes de savon solide. L'essayer, c'est l'adopter !

La boîte à savon en canne à sucre

Si vous voyagez beaucoup, nous vous recommandons d'utiliser une boîte à savon pour transporter votre savon solide sec ou mouillé. De notre côté, nous avons acheté en magasin bio une boîte à savon Arboform intégralement fabriquée à partir de canne à sucre. Elle est donc 100% naturelle et biodégradable. Nous l'utilisons également pour faire correctement sécher nos savons après la douche.

Le porte-savon aimanté

Si vous n'avez pas de porte-savon ou de boîte à savon sur lequel faire sécher votre savon solide, optez pour un porte-savon aimanté. Il vous garantira un séchage optimal de votre savon entre deux utilisations, et donc une durée de vie plus longue à terme. Si la boîte à savon nous suffit dans la salle de bain, nous avons par contre opté pour cette option dans la cuisine où nous utilisons un bloc de savon de Marseille pour faire la vaisselle.

Hygiène buccodentaire dans une salle de bain zéro déchet

Brosses à dents

La brosse à dents est probablement l’un des points qui fait le plus débat dans une salle de bain zéro déchet. Du moins, c’est le sentiment que nous avons eu lorsque nous avons creusé la question.

D’un côté, il y a la volonté de bannir le plastique au maximum. Plusieurs marques proposent donc des brosses à dents en bois. Mais honnêtement, c’est une option que nous n’avons absolument pas envisagée du fait de l’humidité ambiante à bord d’un voilier. Nous craignions que la brosse à dents en bois se gorge progressivement d’eau sans parvenir à réellement sécher entre chaque utilisation, favorisant la prolifération de bactéries et de moisissures sur un objet que l’on met en bouche pendant plusieurs minutes. Pas très sexy ! S’il s’agit néanmoins d’une option qui vous fait de l’œil, favorisez une brosse à dents en bois local issu de forêts gérées durablement plutôt qu’une brosse à dents en bambou. À noter cependant que, si le manche de la brosse à dents est compostable dans l’absolu (et encore… il met de nombreuses années et peut être vernis ou enduit de produits chimiques), la tête finira quant à elle aux ordures ménagères. La faute aux ancres métalliques qui retiennent les filaments dans les trous de la tête de la brosse et aux différents matériaux qui la composent. 

D’un autre, il y a l’envie d’allonger le cycle de vie d’un objet quotidien. L’idée de conserver le manche de la brosse à dents et de ne changer que la tête une fois celle-ci usée est donc séduisante. Comme souvent, plusieurs options existent. En ce qui nous concerne, nous avons opté pour les brosses à dents Édith à tête interchangeable de la marque Bioseptyl dans notre salle de bain zéro déchet.

Nous sommes tombés sous le charme de leurs produits et de leurs engagements pour différentes raisons : 

La composition

La volonté de la marque de réduire son empreinte carbone commence dès la conception des produits. Les manches de brosse à dents sont donc fabriqués grâce aux déchets de différents secteurs industriels. Oui oui, des déchets. Le plastique recyclé est l'exemple qui vous vient probablement en tête. Mais Bioseptyl ne se limite pas à ça : la marque réalise les manches de leur brosse à dents "Édith" à tête interchangeable en bioplastique à partir de bouchons en liège et de coquilles Saint-Jacques issus de l’industrie alimentaire. La version Édith produite à partir de lin est la seule exception de la marque puisqu'il n'y a aucun déchet dans l'industrie du lin. Elle est donc faite à partir de co-produits. Et enfin, leurs brosses à dents en bois sont fabriquées à base de bois de hêtre rouge déclassé, c'est-à-dire pour lequel aucune autre utilisation n'a été trouvée. Il va sans dire que toutes ces matières premières proviennent de France, et très souvent de régions voisines des Hauts-de-France, où se trouve la marque (pour en savoir plus). Et rien que sur ce point, nous sommes bluffés !

Les poils de la brosse

Souvent, les brosses à dents dites écologiques se trouvent avec des poils droits dont la dureté est moyenne ou souple. Si Bioseptyl a évidemment ces classiques en rayon, ils proposent également des brosses adaptées aux besoins spécifiques de chacun. Orthodontie, Parodontie, Interdentaire, Extra-Souple ou Sensibilité. Vous trouverez forcément votre bonheur avec ces cinq têtes spécifiques. Jérémy utilise des têtes souples, et j'utilise pour ma part les têtes Expert "Parodontie" afin de préserver mes gencives sensibles.

La forme de la brosse

Vous vous êtes déjà retrouvé.e avec une brosse à dents dont la tête était trop grosse et ne vous permettait pas d'accéder correctement aux dents du fond ? Nous oui, et autant dire que ça n'est pas folichon. Alors évidemment, c'est très propre à chacun. Mais en ce qui nous concerne, nous n'avons absolument pas ce problème avec les brosses à dents Bioseptyl et leur tête légèrement pointue. Et si le besoin se fait sentir, compléter votre routine de brossage avec la Futée vous permettra d'accéder aux moindres recoins très simplement !

Le recyclage

Une brosse à dents peut sembler être un objet insignifiant du quotidien, mais si chaque Français.e recyclait ses brosses à dents usagées, 5000 tonnes de déchets plastiques seraient évitées chaque année. Donc imaginez à l'échelle mondiale ! Avoir une brosse dont seule la tête se change permet déjà de réduire cette quantité de déchets, mais Bioseptyl ne s'arrête pas là. Pour reprendre leurs mots : "Bioseptyl met sur le marché 8 millions de brosses chaque année. Il nous semblait essentiel de prendre en charge leur fin de vie, comme nous prenons soin d’impacter l’environnement le moins possible pour leur fabrication.". Concrètement, les brosses à dents manuelles et têtes de brosse à dents usagées, toutes marques confondues, sont récupérées par la marque pour ensuite être broyées, chauffées, et transformées en lattes afin de fabriquer du mobilier urbain. Pour cela, il suffit de déposer les têtes et brosses usagées dans un point de collecte ou de les renvoyer directement à Bioseptyl qui se charge ensuite de leur donner une autre vie. Une solution créative de valorisation des déchets qui nous plaît ! Retrouvez ici plus d'informations sur le recyclage des brosses à dents.

La personnalisation

Évidemment, personnaliser sa brosse à dents est optionnel et n'améliore en rien l'efficacité de la brosse. Ça n'a donc pas été l'un de nos critères de choix. Mais néanmoins... Lorsque vous êtes convaincu.e par un produit et qu'il est destiné à intégrer votre salle de bain zéro déchet sur du long terme, une petite touche personnelle n'est pas de refus. Que ce soit parce qu'il s'agit d'un cadeau à un proche, pour différencier les brosses à dents des membres de votre tribu, ou tout simplement pour vous faire plaisir, sachez qu'il est possible de personnaliser les manches des brosses à dents Édith grâce à la gravure de votre choix.​

Vous l’aurez compris : les brosses à dents Bioseptyl font partie de nos coups de cœur et de nos indispensables dans notre salle de bain zéro déchet. Nous utilisons leurs produits depuis début 2020, et nous n’en sommes absolument pas déçus. Nous avions découvert la marque lorsque nous avions acheté les Recyclettes, nos premières brosses à dents en plastique recyclé et recyclable, en magasin bio. Et puisque nous savons qu’il n’est pas forcément simple de trouver une forme de brosses à dents qui nous conviennent (que ce soit pour la prise en main, la largeur de la tête, ou les poils de la brosse), les Recyclettes nous ont permis de tester les produits pendant plus d’un an à moindre coût (entre 3 et 4€ la brosse pour 3 mois). Nous sommes donc ravis que Bioseptyl ait accepté de nous soutenir dans notre projet en nous offrant nos Édith personnalisées (10€ le manche, à vie) et les recharges de tête interchangeable qui nous conviennent (entre 6 et 7€ les deux têtes).

Bon plan

Pour bénéficier de 20% de réduction, contactez-nous avant vos achats sur bioseptyl.fr afin que nous vous parrainions.

Retrouvez les produits Bioseptyl dans différents points de vente proches de chez vous. Alternativement, leurs produits sont également en vente sur leur site. Et si vous êtes du genre tête en l'air comme nous, leur formule "abonnement" vous sera bien utile !

Dentifrices

Passer d’un dentifrice classique vendu en parapharmacie ou en supermarché à un dentifrice naturel et solide a probablement été le changement le plus déstabilisant pour nous. Nous étions habitués aux tubes de dentifrice, à la mousse blanche très présente lors du brossage, à une sensation extra fraîche un certain temps après le brossage, … Et autant être clairs dès maintenant : nous n’avons pas retrouvé ces différents éléments dans les dentifrices que nous avons testés. Et pourtant, un dentifrice solide et naturel fait partie intégrante de notre salle de bain zéro déchet depuis deux ans maintenant : le dentifrice Crystal de Pachamamaï (à nouveau !).

Il se présente sous forme de galet et s’utilise en frottant 3-4 fois la brosse à dents dessus. Et croyez-nous : il mousse (nettement moins qu’un dentifrice classique, mais tout de même !), il rafraîchit l’haleine, et il est efficace. Lors de nos derniers rendez-vous chez le dentiste, celui-ci n’a rien eu à y redire. Et pourtant, nous faisions partie des sceptiques avant de franchir le pas.

Nous avons d’ailleurs eu plusieurs flops avant de trouver le dentifrice qui nous convienne. Je pense notamment à une recette maison à base de coquilles d’œuf broyées… De quoi vous convaincre que le brossage de dents est mauvais pour votre santé. Autant dire que ce test n’a duré que quelques jours.

Le dentifrice Crystal se vend dans une boîte en aluminium très pratique pour les nomades que nous sommes ou si vous voyagez beaucoup, ainsi qu’en recharges. Nous achetons les nôtres en magasin à vrac, c’est-à-dire sans emballage carton et sans la boîte métallique. Nous avons conservé la première achetée et nous la stérilisons avant chaque recharge de galet. Lors de notre dernier approvisionnement à Lisbonne, nous avons décidé de tester le Black is Black au charbon végétal. À voir ce que nous en penserons lorsque nous changerons de galet… qui dure d’ailleurs un certain temps ! Un galet équivaut à deux à trois tubes de dentifrice classique.

Mais ça n’est pas le dentifrice le plus économe que nous ayons testé. Le stick solide de Bioseptyl est annoncé pour 4 mois d’utilisation. Je l’ai utilisé durant un mois sans interruption avant d’alterner les brossages entre le stick de Bioseptyl et le galet de Pachamamaï, et le dentifrice est à peine entamé. C’est tout simplement impressionnant. Le second avantage de ce stick est qu’il nécessite extrêmement peu d’eau, ce qui n’est pas négligeable à bord d’un voilier. Par contre, son utilisation est assez déstabilisante : le dentifrice ne mousse pas du tout et donne la sensation de se brosser les dents avec une brosse sur laquelle on n’aurait mis aucun dentifrice. Définitivement une habitude à prendre.

Pour le moment, ces dentifrices solides nous conviennent très bien et nous ne ressentons pas le besoin de nous tourner vers de nouveaux produits. Le jour où ce sera le cas, je pense tester le dentifrice à croquer. L’avantage principal que j’y vois (sans avoir testé le produit), c’est de ne pas avoir à se poser la question de savoir si on met trop ou trop peu de dentifrice sur sa brosse à dents. Avouez, vous aussi vous vous demandez. Pour info, la réponse est presque toujours « trop ».

Précautions et retour d'expérience

Nous conseillons ici les produits qui nous conviennent et que nous aimons. Néanmoins, ils peuvent ne pas vous convenir pour différentes raisons. En cas de doute, n'hésitez pas à en parler avec votre dentiste. Consultez-le également en cas de changement de sensibilité des dents ou des gencives suite à l'utilisation d'un nouveau dentifrice.

À titre d'exemple : Il y a un an environ, j'ai testé le dentifrice en poudre de la marque Comme Avant et j'en étais très contente. Cependant, après un mois d'utilisation, j'ai remarqué que mes dents étaient bien plus sensibles au froid. J'ai profité de mon rendez-vous annuel chez le dentiste pour lui en parler, et il s'avère que l'usage quotidien de ce dentifrice est trop agressif pour l'émail de mes dents. Comme quoi, un même produit peut ne pas convenir à tous.

Soins du corps et du visage dans une salle de bain zéro déchet

Je préfère être honnête dès le début : je n’ai jamais été très assidue des soins du corps et du visage. La seule routine que j’avais le matin avant de partir travailler était d’appliquer une crème hydratante de type Nivea. J’ai probablement la chance d’avoir une peau sans trop d’imperfections ou tout au moins une peau qui ne nécessite pas trop d’entretien. Et pourtant, lorsque nous avons fait la transition vers une salle de bain zéro déchet, je me questionnais sur la meilleure manière de remplacer mon fameux pot de crème une fois qu’il serait terminé.

Chaque type de peau requiert évidemment des produits et une approche adaptés. Mais voici les produits et la routine qui fonctionnent pour moi, avec ma peau normale à tendance sèche.

Le démaquillage

N'importe quelle huile végétale appliquée sur la peau fera un excellent démaquillant. Personnellement, j'utilise de l'huile de coco ou de l'huile de jojoba que j'applique à la main en petits gestes concentriques et en frottant délicatement mes cils. Notez que je me maquille extrêmement rarement et, lorsque je le fais, je me contente d'un peu de mascara, de fard à paupière, et de blush (comprenez par là jamais de fond de teint, d'anti-cerne, de contouring, ou autre). Si vous vous maquillez régulièrement, ou si votre peau est grasse, utilisez peut-être une autre huile que l'huile de coco qui est comédogène (c'est-à-dire qu'elle a tendance à obstruer les pores et peut empêcher le sébum d'être évacué). Et sachez que même l'huile d'olive que vous avez en cuisine fera très bien l'affaire. J'enchaîne ensuite par un bon nettoyage du visage, et au lit !

Le nettoyage du visage

Le matin, je me nettoie/rafraîchis le visage simplement avec une eau florale (ou hydrolat) que j'essuie à l'aide d'un coton lavable. Le soir, j'utilise un savon solide sans huile essentielle, le Chérubin de Clémence & Vivien, et j'applique ensuite un hydrolat afin de retirer de ma peau le calcaire présent dans l'eau. Quelques fois par an (quand je vous disais que je ne suis pas très assidue...), je réalise un gommage à base de marc de café ou de sucre pour un nettoyage en profondeur.

L'hydratation et la nutrition du visage

Si j'avais pour habitude d'appliquer ma petite crème hydratante chaque matin, je ne m'étais jamais réellement demandé la différence entre l'hydratation et la nutrition. Dans une salle de bain zéro déchet, on est pourtant bien obligé de se confronter à la question pour répondre au mieux aux besoins de notre peau. Lorsqu'elle a besoin d'hydratation, cela signifie qu'elle est en manque d'eau. Jusque là, c'est logique. Outre le fait de boire beaucoup d'eau (si si), l'hydratation de la peau passe par des produits tels que le gel d'aloe vera ou des sérums hydratants. Par contre, l'eau étant connue pour s'évaporer rapidement de la peau, apporter une dose de nutrition et donc de gras est essentiel. L'huile ou le beurre végétal permet en effet de créer une barrière protectrice et de fixer l'hydratation sur la peau. Comment mettre ça en musique ? Personnellement, je fais le choix de la simplicité. Je mélange simplement une noisette de gel d'aloe vera avec quelques gouttes d'huile végétale dans le creux de ma main et je l'applique directement sur le visage. Mes huiles végétales favorites sont l'huile de jojoba le matin car elle ne laisse aucun film gras sur le visage et un mélange d'huile d'avocat et d'huile d'abricot le soir car elles nourrissent et régénèrent la peau en profondeur. Si vous avez la peau grasse, il y a fort à parier que votre peau ait surtout besoin d'hydratation et que votre production de sébum suffise à nourrir votre peau.

L'hydratation et la nutrition du corps

Sur ce point, autant vous dire que je suis mauvaise élève. La seule réelle routine que je parviens à maintenir est d'appliquer sur mes jambes du beurre de karité après épilation. Et pour ça, j'adore la crème solide au beurre de karité de la marque Comme Avant. Je trouve son format simple d'utilisation car il permet d'éviter d'en utiliser une quantité trop importante et de gâcher du produit. Je l'applique en frottant le bloc solide directement sur ma jambe afin de le faire légèrement fondre et je finis de l'étaler à la main. Par contre, si vous n'avez jamais utilisé de beurre de karité, préparez-vous à son odeur si particulière. Elle peut déstabiliser voire rebuter.

J'achète l'intégralité des huiles végétales et eaux florales que j'utilise au magasin bio du coin. Si vous ne trouvez pas votre bonheur près de chez vous, la boutique en ligne de Slow Cosmétique offre un large choix de produits de qualité. J'ai d'ailleurs une préférence pour la marque belge Bioflore dont presque l'intégralité des contenants sont en verre ou en aluminium.

Bannir les produits à usage unique dans une salle de bain zéro déchet

Si nous faisons attention à limiter au maximum les emballages non-recyclables à bord, le meilleur déchet reste celui que nous ne produisons pas. Nous avons donc décidé de chercher des solutions lavables et réutilisables pour un certain nombre de produits habituellement à usage unique. Certaines transitions se sont faites naturellement. D’autres ont nécessité un certain temps d’adaptation. Et certaines m’ont convaincue mais pas Jérémy. Peut-être d’ailleurs qu’il ne sautera jamais le pas, et ça n’est pas grave. Tout ça pour dire que nous sommes loin d’être parfaits, que nous avançons à notre rythme, en faisant si ce qui nous convient au moment T sans jugement.

Voici donc un aperçu des produits réutilisables qui ont intégré notre salle de bain zéro déchet pour au moins l’un de nous deux. Si vous avez sauté le pas et éliminé d’autres produits à usage unique auxquels nous n’aurions pas pensé, n’hésitez pas à nous partager ça en commentaire.

Lingettes démaquillantes

Passer des cotons démaquillants aux lingettes en tissu est très certainement le changement le plus simple de tous. J'ai pour ma part cousu mes lingettes avec des chutes de tissus flanelle et jersey, le tout 100% coton. Un t-shirt troué ferait très bien l'affaire pour une solution à moindre coût. Mais si vous ne savez pas coudre, je vous conseille le kit de cotons démaquillants de ManaMani, une marque lilloise aux belles valeurs et produits de qualité.

Les seuls cotons jetables que nous gardons à bord nous servent à nettoyer et désinfecter une plaie lorsque nous nous blessons.

Coton-tiges et cure-oreilles

Depuis plus de deux ans, j'utilise un cure-oreilles en acier inoxydable qui se nettoie facilement et dont je suis très contente. Mais dernièrement, je me suis rendu compte que je piochais de temps à autre dans les coton-tiges en papier de Jérémy simplement car la sensation de frottement du coton-tige dans l'oreille me manquait (si si... aussi bizarre que cela puisse paraître). Du coup, j'ai investi dans leur version réutilisable, le LastSwab. Je suis parée !

Si les versions durables ne vous convainquent pas, tournez-vous vers les coton-tiges en papier comme Jérémy.

Mouchoirs

Je vous en parlais il y a plus d'un an sur le blog : j'ai réalisé des mouchoirs en tissu moi-même. Cette alternative lavable subit de nombreux a priori et ne convainc pas tout le monde. Mais personnellement, j'en suis très contente et je ne reviendrai en arrière pour rien au monde. D'ailleurs, les rares fois où j'utilise un mouchoir en papier, je regrette instantanément la douceur du tissu.

Là encore, si vous préférez sauter le pas en achetant des mouchoirs en tissu déjà faits, je vous conseille le kit mouchoirs en tissu de ManaMani.

L'épilateur électrique

Sans rentrer dans le débat de ce que chacun fait de sa pilosité, j'avais tenté l'épilateur électrique lorsque j'étais adolescente et j'en gardais un souvenir douloureux. Convaincue que le rasoir ne me conviendrait plus une fois nomade, j'ai décidé de retenter l'expérience il y a plus d'un an. Et je me demande comment j'ai fait sans mon épilateur aussi longtemps. Une vraie révélation. Jérémy utilise quant à lui une tondeuse. Mais vous l'aurez compris : les rasoirs ont définitivement quitté le navire.

Si vous voulez réduire vos déchets mais n'êtes pas prêt.e à laisser votre rasoir de côté, le rasoir de sûreté peut être une bonne alternative puisque la partie consommable, c'est-à-dire les lames, ne contient aucun plastique.

Protections hygiéniques

Depuis deux ans, je suis passée à la cup menstruelle. Et s'il s'agit assurément d'un coup de main à prendre (entre les différents pliages possibles pour la mettre, le retrait de la cup qui m'a donné des sueurs froides les premières fois, les accidents de parcours au début, ...), j'ai totalement adoptée la cup Anaé que j'avais achetée en magasin bio. Je craignais un peu de ne pas parvenir à "gérer ma cup" lors de nos navigations, mais finalement tout se passe bien. Le très gros avantage : une fois en place, je ne la sens absolument pas. Et je vous assure que ça n'est pas une exagération.

Si l'idée de la cup vous rebute, les culottes menstruelles de ManaMani ou de Fempo ou encore les culottes et serviettes lavables de Dans Ma Culotte semblent être de très bonne qualité.

Papier toilette

Fin 2020, intriguée tout en étant des plus sceptiques, j'ai décidé de découper une vieille serviette éponge en morceaux de 8 cm par 11 cm et d'en surfiler les bords pour éviter d'avoir des boucles de tissu éponge partout. L'objectif : remplacer le papier toilette par son alternative lavable lors de la petite commission. Dix-huit mois plus tard, je suis ravie d'avoir dépassé mon blocage psychologique et ne regrette pas du tout cette décision.
Une fois utilisé, le papier toilette lavable va dans une boîte fermée dont j'ajoute le contenu à la prochaine lessive ou que je fais tremper dans de l'eau savonneuse entre 60 et 90°, en fonction du niveau de stock. Hormis le lavage en question, le geste est en réalité pratiquement le même que celui pour le papier toilette jetable puisque ce dernier ne peut pas être jeté dans la cuvette des toilettes à bord d'un voilier.

L'exception dans notre salle de bain zéro déchet et naturelle : la protection solaire

S’il y a bien un sujet pour lequel nous étions à l’aise de faire une entorse à notre principe de salle de bain zéro déchet et naturelle, c’est la protection solaire. Vivant à bord d’un voilier et étant très souvent exposés aux éléments pendant de nombreuses heures voire plusieurs journées d’affilée, il est pour nous primordial de nous protéger des UV.

Lorsque nous nous sommes penchés sur la question, nous avions cependant certains critères en tête :

Les produits des Laboratoires Biarritz certifiés bio, écoresponsables, et fabriqués en France, semblent être l’option la plus populaire. Néanmoins, le fait que leurs protections solaires laissent une film blanc très visible sur la peau nous a dissuadés.

Pour l’instant, nous avons donc opté pour une combinaison des produits suivants :

Pour le corps

Le lait enfant SPF 50+ de la marque Eau Thermale Avène. Nous avons opté pour le produit à destination des enfants car le produit que nous avions initialement repéré (Intense Protect 50+) n'était pas disponible dans notre parapharmacie. Il s'agissait donc de la seule alternative de la marque sans trace de parfum dans la composition. La version du produit SPF 50+ ne visant pas les enfants contient d'ailleurs du parfum, allez comprendre pourquoi. Bonus : la contenance du produit est de 250 ml, ce qui n'est pas pour nous déplaire vu la quantité de protection solaire que nous utilisons chaque année.

Pour le visage

Le stick Sun Secure SPF 50+ de la marque SVR, que nous trouvons très pratique. Il nous permet de nous remettre régulièrement de la protection solaire sur le visage durant nos navigations sans en avoir plein les mains et donc sans devoir passer par la case salle de bain avant de pouvoir manipuler quoi que ce soit à bord.

Pour les lèvres

Le stick Sun Secure SPF 50+ de la marque Eau Thermale Avène, un indispensable pour cette zone souvent négligée mais qui subit elle aussi les méfaits d'une exposition prolongée au soleil.

Ces différents produits répondent aux critères que nous nous étions fixés au départ. Nous avons néanmoins conscience qu’ils sont loin d’être parfaits en matière de composition ou même de packaging. Si vous avez d’autres alternatives testées et approuvées, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Combien ça coûte de se lancer dans une salle de bain zéro déchet ?

Maintenant que vous avez la liste des produits que nous avons adoptés au quotidien, vous vous demandez probablement combien ça coûte de se lancer dans une salle de bain zéro déchet. En tout cas, c’est la question que nous avions en débutant. Et très sincèrement, nous avions le sentiment que cela coûtait bien plus cher que d’acheter nos produits souvent suremballés et à la compo pas super en supermarché. Et pourtant…

Nous avons fait l’exercice de comparer notre budget moyen par personne et par an en fonction des produits que nous avions l’habitude d’acheter et de ceux qui les ont remplacés aujourd’hui. Nous avons eu la surprise de découvrir que, d’un point de vue budget, une salle de bain zéro déchet et naturelle ne coûtait pas forcément plus cher à long terme. L’investissement de départ peut par contre être dissuasif pour certains portefeuilles, soyons honnêtes.

Évidemment, ce comparatif se base sur les produits vers lesquels nous nous tournions par le passé, la consommation moyenne estimée par personne et par an, et peut ne pas refléter votre réalité.

Nous ne tenons également pas compte du temps investi dans la recherche d’informations, la comparaison de produits, les essais infructueux, les frustrations accumulées à certains moments, le temps nécessaire d’adaptation face à certains changements, … Nous savions que cette transition serait un cheminement et que nous ne pourrions pas tomber juste du premier coup pour chaque produit, et nous étions prêts à assumer ces « coûts indirects ».

Malgré tout, cela vous donnera une idée de ce à quoi vous attendre si vous décidez de sauter le pas vers le zéro déchet.

Vous commencez à nous connaître : nous ne nous positionnons pas comme des experts du zéro déchet, nous sommes loin d’être parfaits en la matière, et nous ne portons aucun jugement sur où chacun se situe dans sa réflexion et sa sensibilité sur ce sujet. Nous avons bien conscience que chacun fait ce qui lui semble le plus adapté au moment T en fonction de ses moyens, et que tout le monde n’a pas la possibilité d’assumer les « coûts indirects » dont nous parlions précédemment. Mais si notre retour d’expérience vous donne quelques idées ou initie une réflexion sans pression, c’est super !

Cet article contient des liens affiliés. Si vous achetez un produit en suivant ces liens, vous paierez le même prix mais nous toucherons une petite commission. Cela nous permet de continuer à faire vivre notre blog. Vous nous soutenez donc sans coût supplémentaire.

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Nous sommes Gaëlle et Jérémy, un couple de trentenaires et nous avons tout quitté pour vivre à temps plein sur notre voilier Kerguelen.

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