Cet été, nous avons passé deux mois en Normandie à découvrir des villes et escales plus agréables les unes que les autres. Fécamp a été notre seconde escale sur les terres normandes et nous y avons découvert un patrimoine et une histoire très riches. De quoi ne pas s’y ennuyer un instant ! Et puisque nous ne connaissions pas du tout la ville, nous avons décidé de capturer les activités incontournables à faire lors d’un week-end à Fécamp dans cet article. Qui sait, ça vous donnera peut-être envie de découvrir cet ancien port morutier à votre tour…
Admirer les magnifiques falaises de la Côte d'Albâtre
Les falaises de la Côte d’Albâtre sont la première chose qui nous frappe alors que nous naviguons vers Fécamp en voilier. Nous arrivons de Dieppe où nous avons passé quelques jours et nous avons donc quelques heures pour admirer la vue sur les falaises depuis la mer. Elles se dressent, majestueuses. Elles révèlent leur immensité lorsque nous remarquons un petit bateau de pêche à leurs pieds. Nous sommes émerveillés.
La décision est prise : nous passerons une partie de notre escale d’un week-end à Fécamp à admirer les falaises qui l’entourent.
La Côte d’Albâtre se situe entre Le Tréport et Le Havre et s’étend sur 130 km, c’est-à-dire presque l’intégralité du littoral de la Seine-Maritime. Constituée de craie, d’argile et de sable, elle se caractérise par sa couleur blanche, ses falaises hautes jusqu’à 120 mètres par endroits, et ses valleuses permettant l’accès à la mer. Un paysage unique… Et il se trouve en Normandie !
Et c’est justement dans la valleuse de la Valmont que se situe Fécamp. La ville s’est donc littéralement développée autour du port et entre deux falaises. Autant dire qu’il suffit de sortir du port, de flâner le long de la plage de galets ou de s’aventurer vers la jetée longeant l’entrée du port pour admirer la Côte d’Albâtre. Nous avons particulièrement aimé nous y rendre en fin de journée afin d’admirer les lumières et couleurs changeantes qui s’y reflètent. Cela devrait définitivement être sur votre liste de choses à faire lors de votre week-end à Fécamp.
Il est évidemment également possible d’admirer les falaises de la Côte d’Albâtre en prenant un peu de hauteur. Situé au nord du port de plaisance, le Cap Fagnet offre par exemple une vue imprenable jusque Veulettes-sur-Mer, soit 20 kilomètres de littoral. Différentes valleuses et chemins le long du littoral offrent également des points de vue très variés et parfois surprenants sur les falaises de la Côte d’Albâtre. Si vous passez un ou deux jours de plus qu’un week-end à Fécamp, se balader sur le sentier du littoral d’Életot, descendre dans la valleuse de Senneville-sur-Fécamp, et explorer la valleuse d’Yport sont des incontournables.
Découvrir le patrimoine et les richesses de la ville le temps d'un week-end à Fécamp
Lorsque nous faisons escale à un endroit, nous aimons nous imprégner de l’ambiance générale mais aussi de l’histoire et du patrimoine de la ville. Cet arrêt en Normandie ne fait évidemment pas exception. Au cours de notre week-end à Fécamp, nous avons découvert deux lieux emblématiques qui permettent d’en apprendre plus sur les richesses de la ville : le Palais Bénédictine et le Musée des Pêcheries.
Visiter le Musée des Pêcheries et en apprendre davantage sur Fécamp et ses habitants
Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le mardi entre septembre et avril
7€ plein tarif – 4€ tarif réduit – gratuit pour les moins de 18 ans notamment
Situé à deux pas du port de plaisance, le Musée des Pêcheries est probablement le lieu par lequel commencer son week-end à Fécamp. Aménagé dans une ancienne sécherie de morue, le musée nous plonge dans l’histoire de la ville et au cœur de la vie cauchoise. Chaque étage du musée nous fait découvrir une facette différente de la ville et de ses habitants au fil des siècles.
La visite commence par le belvédère entièrement vitré situé au cinquième étage et qui offre une vue panoramique à 360° sur la ville, le port et la mer. On y trouve également des plans-reliefs de l’évolution de Fécamp à différents moments charnières de l’histoire de la cité. Le quatrième étage concentre une collection d’objets retraçant l’histoire fascinante de la ville au fil des siècles : vie à la préhistoire, capitale des premiers ducs de Normandie au Moyen-Âge, grand port de pêche à partir du 19ème siècle, station balnéaire puis lieu stratégique du Mur de l’Atlantique.
Le deuxième étage est intéressant pour qui veut se plonger dans la vie cauchoise d’avant l’ère industrielle, de la place de la femme dans la société, et dans les traditions qui rythmaient la vie quotidienne à Fécamp et aux alentours. On y trouve également espace accueillant une collection d’oeuvres rendant hommage aux falaises de la Côte d’Albâtre ainsi qu’une section dédiée à l’enfance et à l’évolution des soins et pratiques envers les nourrissons. Le premier étage est quant à lui réservé pour des expositions temporaires.
Mais c’est le troisième étage qui a particulièrement retenu notre attention. Entièrement dédié à l’histoire du port de pêche de Fécamp, nous avons appris énormément de choses sur les hommes et femmes qui y ont consacré leur vie au fil des siècles, l’évolution des conditions de travail et de navigation entre le 16ème siècle et aujourd’hui, les expéditions de pêche à la morue dans les eaux glaciales de Terre-Neuve, ainsi que l’essor et la consécration de la ville comme premier port morutier de France au 20ème siècle.
Outre ce que nous y avons appris, l’exposition reprend également différents témoignages de la vie quotidienne et retours sur l’évolution des techniques de pêche qui ne laisseraient aucun visiteur indifférent. A titre d’exemples :
Contexte à la fin du 19ème siècle : La chaloupe, qui emmenait l'intégralité de l'équipage du voilier pêcher la morue, est remplacée par le doris. Seuls deux hommes prennent place dans cette embarcation à fond plat.
"Avec 12 doris par voilier, la production augmente considérablement. Le doris présente également l'avantage de ne pas mettre l'ensemble de l'équipage en difficulté. L'éventualité de la perte d'un homme est intégré dans la logique de production."
Contexte : Lorsque les hommes embarquaient à bord d'un voilier pour aller pêcher la morue au large de Terre-Neuve, ils s'absentaient durant de très longs mois. Les femmes restaient à la maison pour s'occuper des enfants et gérer la vie quotidienne de la famille.
"Quand mon mari partait pour la pêche, il cachait des petits mots gentils dans les tasses qui étaient dans le buffet. Alors, juste après son départ, chaque matin, je prenais une nouvelle tasse pour mon petit-déjeuner et je découvrais un nouveau mot doux. On avait 7 ou 8 tasses, alors ça durait comme ça un peu plus d'une semaine."
Fécamp n’est pas la seule ville à avoir développé son activité économique autour du port et de la pêche. Il est d’ailleurs assez fréquent de lire des informations chiffrées sur l’évolution de l’activité au fil des siècles et le positionnement du port au niveau national voire même européen. Cette exposition ne fait évidemment pas exception. Mais elle va bien plus loin. Elle nous plonge véritablement au cœur de la vie des hommes et des femmes dont le quotidien était rythmé par la pêche, la transformation du poisson, la fabrication et la réparation des filets de pêche et des voiliers, ainsi que le commerce et l’exportation du produit final. On découvre ainsi les différentes facettes du port de pêche et des implications humaines de travailler au sein du premier port morutier de France.
Vous l’aurez compris : une visite au Musée des Pêcheries est selon nous un immanquable lors d’un week-end à Fécamp. Et autant vous dire que nous aurions été très déçus de passer à côté sans nous y arrêter.
Visiter le Palais Bénédictine et vivre une expérience exceptionnelle
Ouvert tous les jours – Horaires variables selon les saisons (vérifier les horaires sur le site web)
14€ tarif adulte – 8€ tarif enfant – 29€ tarif famille
Des expériences uniques pour découvrir la liqueur Bénédictine sous un nouveau jour
Visible depuis le port de plaisance, le Palais Bénédictine est un lieu mythique. Il s’agit en effet d’un lieu construit au 19ème siècle à la gloire de la fameuse liqueur Bénédictine et où elle est élaborée. Impossible donc de faire escale le temps d’un week-end à Fécamp sans y faire un arrêt.
L’histoire de la liqueur Bénédictine remonte a priori au 16ème siècle. Dom Bernardo Vincelli, moine bénédictin arrivé au Fécamp d’Italie au début du siècle, était connu pour ses connaissances en alchimie. Il élabora de nombreux élixirs au cours de sa vie, dont la fameuse liqueur, et les moines bénédictins perpétuèrent la recette durant près de trois siècles. La Révolution française y mit un terme et ça n’est qu’à la moitié du 19ème siècle qu’Alexandre Le Grand redécouvrit la recette de la liqueur Bénédictine. Fort de cette découverte, il a immédiatement eu de grands projets. Exportation et commerce au-delà du territoire furent les clés de voûte de sa stratégie et valurent à la liqueur sa renommée internationale.
La visite du Palais Bénédictine nous plonge au cœur de cette histoire pleine de rebondissements, tout en nous faisant découvrir un lieu exceptionnel où chaque pièce est unique. Certaines salles par lesquelles la visite passe étaient occupées par la mise en bouteilles de la liqueur et l’étiquetage de celles-ci jusqu’au début des années 1970.
Et même si déambuler d’une pièce à l’autre pour en apprendre davantage sur la Bénédictine est très agréable, il est possible de pousser l’immersion encore plus loin. Le Palais Bénédictine propose en effet différentes expériences à partir de 14€/personne qui permettent de découvrir une partie de la recette maintenue secrète de la liqueur, ses étapes d’élaboration, l’art subtil de la distillation, ou encore une initiation aux cocktails à base de liqueur Bénédictine. Autant vous dire qu’il nous paraissait impensable de passer à côté de ça !
Nous avons eu l’opportunité de vivre l’expérience Privilège qui est sans doute la plus complète du Palais, et nous n’avons pas vu le temps passer.
En apprendre plus sur les
ingrédients de la recette
secrète de la Bénédictine
Découvrir les étapes
de distillation de la
liqueur Bénédictine
Accéder aux souterrains
du palais où la liqueur
vieillit gentiment
Décortiquer la recette secrète : comprendre
quand chaque ingrédient est ajouté, l'impact
des distillations et du vieillissement
S'essayer à l'art du
cocktail à base de
Bénédictine
Recette du cocktail Béné-Rinha
50 ml de Bénédictine • 1 citron vert • glace pilée
- Coupez les extrémités du citron vert puis détaillez-le en fines tranches.
- Mettez les tranches dans un shaker, ajoutez de la glace pilée et 50 ml de Bénédictine.
- Agitez délicatement durant 3 minutes.
Nous remercions particulièrement Salomé qui a été notre guide et qui nous a fait vivre une expérience unique au Palais Bénédictine.
Se perdre en vélo dans la campagne et sur les hauteurs durant un week-end à Fécamp
Vous commencez à nous connaître à force : si nous apprécions découvrir une ville chargée en histoire et en patrimoine, nous recherchons très rapidement à nous rapprocher de la nature. Et si vous passez un week-end à Fécamp, sachez qu’il n’y a rien de plus simple à faire !
Nous avions repéré une voie verte à proximité de Coffee Bike où nous avons loué des vélos pour la journée mais n’avions pas plus préparé notre journée que ça. Grâce aux conseils de Valérie Loisel, la propriétaire des lieux, nous avons défini les grandes lignes de notre parcours de la journée et c’est armés d’une carte des voies cyclistes du coin que nous avons enfourché nos vélos.
Nous avons commencé notre journée à vélo à Fécamp sur la Véloroute du Lin. Longue de quatre-vingt kilomètres, elle est aménagée sur les anciennes voies de chemins de fer reliant Pourville-sur-Mer à Fécamp et elle nous plonge au cœur du Pays de Caux et de ses champs de lin, d’où son nom. Au fil des kilomètres parcourus, nous découvrons des étangs poissonneux, des prairies où des vaches et leur veau paissent, des champs colorés, et des endroits parfaits pour un pique-nique ou une pause sur un transat.
Inutile de vous dire que nous ne comptions pas parcourir intégralement la Véloroute du Lin. Juste avant d’atteindre Valmont, nous avons donc bifurqué vers le nord. Et c’est précisément à ce moment-là que nous avons regretté de ne pas avoir opté pour des vélos électriques. Si la première partie du trajet était facile et accessible au moins sportifs d’entre nous, le dénivelé jusque Angerville-la-Martel m’a fait posé le pied à terre et pousser le vélo.
Nous avons ensuite poursuivi notre chemin vers le nord sans emprunter une voie verte ou une quelconque voie dédiée aux vélos. Mais s’agissant de petits chemins de campagne, nous n’y avons croisé que peu de véhicules. Attention cependant, cette partie du parcours n’est absolument pas ombragé.
Une fois Saint-Pierre-en-Port atteint, nous avons fait un arrêt à la petite épicerie du coin avant de nous diriger vers une étendue verte à proximité d’un camping pour y pique-niquer tout en profitant de la vue dégagée sur la mer et les falaises de la Côte d’Albâtre.
Nous le mentionnions un peu plus haut : la Côte d’Albâtre est jalonnée par les valleuses offrant un accès à la mer et autour voire même dans lesquelles des villes et villages se sont développées. Afin de terminer cette journée à vélo, nous avons repris la route vers Fécamp en empruntant la Vélomaritime qui relie Roscoff à Dunkerque et avons repéré quelques valleuses à explorer.
Premier arrêt : Élelot. Nous sommes passés par un sous-bois qui nous a donné le sentiment d’être à des kilomètres de la côte. Et pourtant… La vue sur la Côte d’Albâtre n’est pas très loin. Impossible cependant d’explorer sa valleuse dont l’accès est interdit suite à des éboulements. Cela ne nous surprend malheureusement pas et reflète bien ce que nous avions observé depuis la mer lors de notre arrivée en voilier. Nous décidons donc de ne pas nous aventurer plus loin.
Deuxième arrêt : la valleuse Senneville-sur-Fécamp. Après avoir pédalé au milieu des vaches normandes qui paissent les prairies bordant la route, nous voilà en haut d’un escalier vertigineux entre deux falaises. Une fois le niveau de la mer atteint, l’ambiance change radicalement. On a l’impression d’être tantôt sur une plage de galets, tantôt sur la lune. Les promeneurs sont rares malgré la météo ensoleillée et nous profitons de l’endroit presque vide. Véritablement un lieu incontournable lors d’un week-end à Fécamp.
Nous reprenons ensuite notre route sur la Vélomaritime jusqu’au Cap Fagnet, son sémaphore, ses blockhaus et autres marques de la Seconde Guerre Mondiale avant d’amorcer notre descente vers le port de Fécamp.
Au total, nous avons parcouru environ 30 kilomètres en vélo autour de Fécamp. Et même si certaines montées nous ont fait chauffer les cuisses, nous avons adoré !
Où louer des vélos à Fécamp ?
Si vous aussi vous souhaitez vous aventurer une journée à vélo lors de votre week-end à Fécamp, nous ne pouvons que vous recommander de louer vos bolides chez Coffee Bike. Valérie Loisel, la propriétaire des lieux, vous conseillera sur l'itinéraire à emprunter et le vélo qui conviendra le mieux à votre programme.
- Vélo ville VTT : 11€ la demie-journée - 16€ la journée
- Vélo électrique : 15€ la demie-journée - 25€ la journée
Voir tous les tarifs applicables
Être au cœur d'un lieu stratégique du Mur de l'Atlantique
Nous le disions un peu plus haut : nous aimons nous imprégner de l’histoire des endroits dans lesquels nous faisons escale. Il était donc impossible pour nous de passer un week-end à Fécamp sans nous rendre au Cap Fagnet afin d’en apprendre davantage sur ce lieu stratégique du Mur de l’Atlantique.
Même si nous en connaissions l’histoire et le rôle, nous avons toujours eu quelques difficultés à saisir l’étendue de ces fortifications. Fécamp est l’un des lieux idéaux en Normandie pour que tout devienne bien plus concret.
Fécamp a été occupée par les troupes allemandes de juin 1940 à septembre 1944. Début 1942, Hitler craint déjà un débarquement anglo-américain et ordonne à l’ingénieur Todt de concevoir un dispositif de protection des côtes européennes. Ces fortifications s’étendent alors sur toute la côte Atlantique entre le nord de la Norvège et le sud de la France, et sont particulièrement renforcées au niveau de la Manche. Le fameux Mur de l’Atlantique est né.
Lors de notre journée en vélo, nous avions observé de très nombreux blockhaus le long de la côte et de la Vélomaritime. Cette ligne de défense est bien visible depuis le Cap Fagnet, mais ça n’est pas l’unique raison pour laquelle nous vous conseillons d’y faire un tour. Car outre son rôle défensif du port dont témoignent les blockhaus et tobrouks, le Cap Fagnet était avant tout une important station de détection des navires et des avions. Grâce à une parabole de 7.4 mètres de diamètre, les troupes allemandes pouvaient ainsi détecter tout mouvement venant du large sur une distance allant de 40 à 80 km. Sur base de ces observations, des instructions de tirs étaient ensuite transmises.
Vu sa position stratégique et son panorama exceptionnel sur le large, les Allemands avaient d’ailleurs l’ambition d’installer un radar Mammut d’une portée de 300 km au Cap Fagnet. Heureusement, ils n’en ont pas eu le temps avant le débarquement, mais l’énorme bunker supposé l’accueillir y est cependant visible. Avec un volume de béton de 1800 m3 et sa quinzaine de pièces, la construction est des plus imposantes et laisse présager d’une issue bien différente si les troupes allemandes avaient concrétisé leurs projets pour le Cap Fagnet.
Il semblerait que des visites guidées soient organisées, mais nous avons trouvé que les informations partagées à proximité de chacun des vestiges de la Seconde Guerre Mondiale étaient suffisamment riches pour satisfaire notre curiosité et devoir de mémoire.
Découvrir Yport, un village de pêcheurs rempli de poésie
Si vous restez un peu plus d’un week-end à Fécamp, nous vous encourageons vraiment à découvrir Yport à 5 kilomètres de là. Il s’agit d’un petit village de pêcheurs comptant moins de 800 habitants et dont nous sommes complètement tombés sous le charme.
Niché au cœur d’une valleuse boisée, Yport fait probablement partie des joyaux méconnus de la Normandie. De nombreux artistes y ont séjourné et se sont laissés inspirer par ses ruelles, son front de mer et ses falaises. On ne compte par exemple plus le nombre de toiles ou d’œuvres littéraires ayant pour décor Yport. Et cela n’a rien de surprenant puisqu’il suffit de quelques pas dans ses étroites ruelles pour saisir le charme et la poésie de l’endroit.
Les maisons en brique du centre-ville confèrent une atmosphère quasi familiale et un charme d’antan indéniable au village. Les villas bourgeoises et cabanons posés sur la plage nous rappellent qu’Yport a été une station balnéaire très en vogue dès 1929. Et bien que les pêcheurs n’y soient plus aussi nombreux aujourd’hui, les barques multicolores et les filets posés sur les galets mettent ce métier à l’honneur.
Nous n’avons pas eu l’occasion de passer énormément de temps sur place donc nous avons tout simplement flâné dans le centre-ville et sur le front de mer. Mais si vous avez un peu plus de temps que nous, cherchez par exemple la villa des Roses et la villa mauresque. Elles vous donneront un aperçu fidèle de la Belle Époque.
Vous l’aurez compris, Yport n’a décidément rien à envier à Étretat, qui est pourtant beaucoup plus connue.
Comment se rendre à Yport depuis Fécamp ?
Puisque nous avions loué des vélos pour deux jour chez Coffee Bike, nous sommes allés à Yport en vélo. Le passage d'une valleuse à l'autre n'est par contre pas idéal avec un vélo classique. Nous avons en effet passé une partie du trajet à pousser notre vélo plutôt qu'à pédaler. Nous vous conseillons donc d'y aller en vélo électrique ou bien à pied. Nous avons en effet croisé de nombreuses personnes qui empruntaient le sentier du littoral entre Fécamp et Yport. Celui-ci fait partie du GR®21 et offre une vue à couper le souffle sur la Côte d'Albâtre.
Alternativement, la ligne de bus 24 entre Fécamp et Le Havre fait arrêt à la Place du Marché d'Yport.
Cet article est le fruit d’une collaboration avec le Comité Régional de Tourisme de Normandie.
Son contenu se base sur notre expérience personnelle et nous restons totalement libres de nos propos et recommandations.
Visiter Fécamp : Conseils pratiques
Combien de temps pour visiter Fécamp ?
Si comme nous, vous aimez allier les flâneries sans but précis à la découverte de l’histoire et du patrimoine de la ville, nous vous conseillons de passer au moins un week-end à Fécamp.
Comment se rendre à Fécamp ?
- Au départ de Paris : Fécamp se situe à environ 200 km, soit 2h30 de route
- Au départ de Lille : comptez 3h pour parcourir les presque 300 km jusque Fécamp
À Fécamp, le stationnement est gratuit. Vous pourrez profiter de parkings pour l’intégralité de votre séjour en périphérie de la ville ou alors vous garer dans le centre-ville qui est une zone bleue où le stationnement est gratuit par tranche de 2 heures grâce au disque. Plus d’infos sur le stationnement à Fécamp ici.
Peu importe votre gare de départ ou presque, il vous faudra faire au moins une correspondance à Bréauté-Beuzeville avant d’atteindre Fécamp en train. Pour plus d’informations sur les horaires et tarifs de train afin de passer un week-end à Fécamp, consultez la SNCF.
Le port de plaisance de Fécamp se situe à une trentaine de milles nautiques de Dieppe et moins de 30 MN du Havre. Une journée de navigation suffit donc pour s’y rendre lorsqu’on commence à explorer la Normandie en voilier.
Vérifiez cependant les horaires de marée car l’accès au port est dragué à 1.5 mètre, ce qui peut ne pas toujours suffire si vous avez un tirant d’eau important.
En cas de mer formée ou de coup de vent du large, l’accès au port entre les deux jetées peut s’avérer délicat.
Où loger à Fécamp ?
Vous vous en doutez, nous n’avons pas testé d’hôtel ou chambre d’hôtes à Fécamp puisque nous avons dormi à bord de Kerguelen. Nous ne souhaitons pas vous proposer un hôtel trouvé aléatoirement sur internet juste pour remplir cette rubrique, nous vous laisserons donc la lourde tâche de chercher un logement par vous-même 🙂
Où amarrer son bateau à moteur ou voilier à Fécamp ?
Si vous prévoyez de venir à bord de votre bateau, retrouvez ici les tarifs appliqués par jour en haute et basse saisons selon la longueur de votre bateau. Le ponton C de l’avant-port est dédié aux visiteurs.
Où manger à Fécamp ?
En voyageant à bord de Kerguelen, nous cuisinons et prenons presque chaque repas « chez nous ». Néanmoins, nous avons déniché une très bonne adresse si vous souhaitez manger des plats issus de la pêche locale :
- Chez Nounoute et son incroyable plateau de fruits de mer (3 place Nicolas Selle, Fécamp), environ 80€ pour deux personnes.
Nos publications Facebook sur notre visite de Fécamp
Plongez-vous dans notre week-end à Fécamp